Parmi les nombreux problèmes pouvant survenir dans une culture de cannabis, certains sont dûs au stress. Celles-ci engendrent un effet négatif pour les plantes, pouvant aller d’une croissance lente à une production plus faible. Dans le pire des cas, une plante femelle peut produire des fleurs males, on parlera alors de plantes hermaphrodites, ce qui peut entrainer une pollinisation indésirable et donner des graines aux bourgeons que nous récoltons.
PRINCIPALES CAUSES DE STRESS
Stress hydrique : il est causé par un excès ou un manque d’eau. Le cannabis est une espèce qui consomme de grandes quantités d’eau, mais qui n’aime pas être inondée. Les racines, en plus de l’eau, nécessitent une grande quantité d’oxygène. Un excès d’irrigation réduit les niveaux d’oxygène dans le substrat, ce qui provoque la suffocation des racines
Hypoxie : elle est due à un manque d’oxygène dans les racines, qui par conséquent s’asphyxient. Comme dit ci-dessus, elle est généralement causée par un arrosage excessif ou un mauvais drainage. Les plantes ralentissent leur métabolisme et, en cas d’hypoxie persistante, les feuilles ont tendance à prendre une couleur plus jaunâtre.
Stress lié à la température : les changements brusques de température entre le jour et la nuit (Il est conseiller de ne pas dépasser 7° de différence entre le jour et la nuit) ou bien l’exposition des plantes à des températures trop élevées ou trop basses sont également une cause de stress. Avec des températures basses l’activité des racines s’arrête et des températures excessives peuvent causer des brûlures.
Stress provoqué par des parasites et/ou des maladies : dans un acte naturel, une plante affectée par un parasite, un champignon ou une maladie, utilisera toute son énergie, tant pour sa défense que pour son rétablissement ultérieur. Dans les cas graves, la plante ralentit et peut même arrêter son développement.
Stress dû à un excès ou à un manque de nutriments : une mauvaise alimentation en fera subir les conséquences à la plante, montrant des carences en nutriments dans un cas et une surfertilisation dans l’autre. La plante utilisera à nouveau son énergie pour survivre le plus longtemps possible, ce qui ralentit son développement.
Stress dû aux fluctuations du pH : pour que les éléments nutritifs du sol soient disponibles, ils ont besoins que le niveau du pH de leur environnement varie entre 5,5 à 6,5. Au-dessus et en dessous de ces marges, la plante montre des difficultés à assimiler certains nutriments, ce qui ralentira également son développement et entraînera des carences.
Stress dû à un tissu endommagé : toute « blessure » causée par une coupure, toute rupture de tissus, perte de branches, de feuilles ou tout dommage au niveau du tronc en sera la cause. La plante utilisera ses défenses pour récupérer les dommages, tant au niveau de la guérison que pour lutter contre les agents pathogènes possibles. C’est aussi une source de stress.
Par pollution lumineuse : on entend par pollution lumineuse l’interruption de la photopériode sombre de la floraison. C’est l’une des principales causes de développement des fleurs femelles chez une plante mâle.