Après avoir passé en revue les bienfaits du cannabis pour la nausée, l’anorexie, la sclérose en plaque, le syndrome de la Tourette et les rhumatismes dans la partie 1 de cet article, nous continuons à dresser la liste la plus complète possible des améliorations des pathologies grâce au chanvre.
Douleurs, glaucome, épilepsie, asthme et dépendances diverses trouvent une réponse avec le cannabis médicinal.
Douleurs
Les propriétés de la plante ont un effet analgésique. Des études cliniques importantes montrent que des douleurs peuvent être atténuées voire totalement dissipées. Parmi elles, les chercheurs recensent des améliorations sur des douleurs liées aux nerfs (névropathie) comme la sclérose en plaque ou des souffrances du plexus brachial (au niveau du cou). Des améliorations sont également démontrées dans les douleurs suivantes :
- infections du sida,
- arthrite,
- maux de tête
- douleurs menstruelles
- inflammations de l’intestin( rectocolite hémorragique ou la maladie de Crohn)
Glaucome
A partir des années 70, de nombreuses études ont été effectuées sur des sujets atteints de cette maladie dégénérative qui entraîne une perte de la vision. Des test faits avec du cannabis et des cannabinoïdes naturels et synthétiques démontrent une réduction de la pression oculaire de 25 à 50 %.
Epilepsie
Bien que l’étude repose uniquement sur les essais faits sur les animaux, les effets anti-épileptiques de certains composants du cannabis ont été révélés. Des patients épileptiques n’ont que la marijuana pour contrôler leurs crises. Cependant, attention, aux effets contraires, il est impossible de faire une généralisation des résultats.
Asthme
La plupart des études remontent aux années 70 et depuis, rien ou presque. D’après les essais remontant maintenant à 45 ans (!), des asthmatiques sévèrement atteints ont vu leur état s’améliorer. Des doses minimes (de l’ordre de 2 % de TCH ou 15 mg) leur ont été administrées avec de bons résultats. L’herbe dilate en effet les alvéoles pulmonaires et permet une meilleure respiration. Le bon sens préconise de ne pas fumer le cannabis mais plutôt d’utiliser des vaporisateurs médicinaux.
Etats de manque et dépendances
Pas d’études dans ce cas, mais seulement des rapports mettent en lumière que la consommation de cannabis permet de palier aux dépendances aux somnifères, opiacés (cocaïne et héroïne) et alcool. Les symptômes physiques et psychologiques sont diminués et permettent aux psycho-dépendants de réduire souffrances et stress.
Troubles psychiatriques
Des études cliniques ont permis d’observer une amélioration générale de l’humeur de personnes atteintes par les pathologies suivantes :
- Troubles bipolaires
- Trouble de la personnalité limite (TPL) ou borderline (TPB)
- Trouble du sommeil
- Etats dépressifs
Dans ce cas là aussi, la consommation doit être mesurée. Si des améliorations sont observées, des aggravations sont possibles en fonction des patients. Il est recommandé d’en parler avec un médecin.
Inflammations
Pour ce type de pathologies, seuls des témoignages permettent d’apporter des informations. Des consommateurs affirment avoir réduit leur consommation d’anti-inflammatoires stéroïdiens ou non.
Et d’autres encore…
Nous pouvons encore citer des progrès dans l’évolution des maladies ou désagréments suivants d’après là encore des témoignages à défaut d’études scientifiques :
- Hoquet,
- troubles de l’attention ou de la concentration
- hypertension
- acouphènes,
- prurits (démangeaisons) dus à des maladies du foie,
- liaisons de la moelle épinière
Les effets bénéfiques du cannabis ou des ces composants dissociés et associés à d’autres molécules n’ont pas fini de voir le jour. Le cannabis est un médicament. Les lois et les mentalités devraient encore changer pour que des études sérieuses soient entreprises par la corporation médicale.
Passage en revue
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